Qui était Jean Bauchez ?

Né à Plappeville, fils de Christophe BAUCHEZ, échevin à Plappeville, ce dernier était le seul des sept échevins qui savait écrire. Christophe laissa plusieurs enfants dont un fils, Jean Bauchez qui devint aussi échevin de justice du lieu grâce à une éducation avancée pour son époque. Il en avait puisé les éléments dans les écoles de l’abbaye de Saint-Symphorien, il fut appelé aux fonctions de greffier de Monseigneur l’éminentissime Cardinal de Lavalette, abbé de Saint-Symphorien.  
 
Jean Bauchez était greffier de justice à Plappeville dès l’année 1636, comme le prouve le pied terrier de la commune qu’il dressa en cette qualité, par ordre de Jean Mairethomas maire et de Mangin, lieutenant de Mairie.  
 
Jean Bauchez perdit son père en 1638, lui-même marié à Lucrèce, laissa des enfants à en juger par le grand nombre de personnes à Plappeville portant encore ce nom, il décéda en ce village vers 1660.  
 
Peu de choses sur Jean Bauchez sont parvenues jusqu’à nous, le greffier de la justice de Plappeville s’effaçant complètement dans son récit, il ne se met en scène que très rarement, il s’oublie pour s’apitoyer sur les misères des villageois. Il est très français et non lorrain ou messin. Très fervent catholique, il ne s’en cache pas quand il rend compte des solennités religieuses, il était l’âme de deux confréries de la paroisse de Plappeville.  
 
Ses appréciations sont celles d’un homme de droit et indépendant qui devait incontestablement passer pour un érudit dans son village.  
 
En campagnard il s’occupe du rendement des récoltes, il donne des détails sur les variations du temps, le prix des denrées, le résultat des vendanges et une quantité de mercuriales qui sont soigneusement notées, il ne parle que des choses qu’il voit.  
 
Jean Bauchez, poursuit la chronique sur Metz commencée par Dom Calmet et écrit ses chroniques qui commencent avec l’année 1551 jusqu’en 1651.  
 
Sa chronique de Metz a été publiée pour la première fois d’après le manuscrit original par MM. Abel et Bouteiller en 1828.  
 
Le premier exemplaire de sa chronique passa entre les mains de Bernard Boulange en 1674 qui est actuellement la propriété de la bibliothèque municipale de Metz.  
 
La bibliothèque nationale possède également un exemplaire de sa chronique sous le N° 1995.

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